Voilà, j’ai beaucoup râlé sur les NFT ces derniers temps, surtout dans cet article et comme toute personne sensée, j’ai décidé de changer d’avis et de moi aussi essayer de vendre des photographies en NFT pour devenir riche. Je vais vous expliquer ma démarche, et comment ma fortune naîtra de quelques pixels agencés comme il fallait sur un capteur rempli de 1 et de 0.
La recherche du mint parfait
Mintage
La première étape, c’est de trouver comment tout cela fonctionne, c’est pas hyper compliqué à vrai dire mais il y a un choix à faire concernant la cryptomonnaie utilisée : l’Ethereum c’est dégoûtant alors j’ai décidé de passer par le Tezos (XTZ) pour faire fortune, puisqu’il est moins énergivore, c’est moins pire.
J’ai donc acheté 8,185170 XTZ pour 30 € sur le site Kraken, le prix du marché est de 3.62 € aujourd’hui et j’ai 0.45 centimes d’euro de frais. A titre indicatif, sur un an la monnaie a été au plus bas à environ 1.50 €, au plus haut à 7.50 € l’unité.
Ensuite, il me faut obtenir un portefeuille, qui permet d’utiliser ces 8 Tezos en ligne pour payer des trucs, ça a été assez simple j’ai utilisé Galleon. Enfin, il faut relier ce portefeuille à une plateforme de vente en ligne, la « vitrine » en quelques sortes : j’avais le choix entre les deux plus importantes en Tezos : hicethunc.art ou objkt.com, j’ai choisi le deuxième un peu par hasard, et surtout parce que je m’en fiche : seul importe l’art, pas la plateforme.
J’ai donc créé un compte, c’était pas très compliqué à part pour choisir mon pseudo et mon avatar : il faut envoyer un Google form et attendre une validation par une sorte d’organisme obscur qui demande des infos et un micro-paiement de vérification, et aussi un abonnement à leur profil Twitter, que je n’oublierai pas de supprimer ensuite parce que c’est un peu grillé d’avoir plein de followers comme ça; mais il faut attendre jusqu’à 72 heures la validation. Niveau ergonomie j’ai vu mieux pour choisir un pseudo, mais le site annonce que ça sera « bientôt » simplifié, ok. Si c’est le même « bientôt » que l’arrivée de l’ETH 2.0 on a le temps.
Ensuite j’ai dû créer une « Collection » avant même de minter mon premier NFT, je sais pas à quoi ça sert mais c’est obligatoire et payant, ok j’ai pas le choix : -1 XTZ. Quand il s’agit de payer le site est bien plus ergonomique.
Cela fait, après quelques minutes d’attente, j’ai pu minter mon premier NFT, ça y est je fais parti de la grande communauté des crypto-artists.
Quand je cherche mon image dans le site, je vois que MarcLindsayArt a déposé un NFT en même temps que moi et c’est l’occasion ici de le soutenir : il peint des pots de miel et d’autres choses et vend ses séries. Vous pouvez toujours faire un clic-droit et enregistrer le JPG si vous n’avez pas de Tezos mais que vous trouvez son dessin stylé, mais c’est pas très gentil.
Bon, tout est à vendre entre 3 et 7 Tezos, c’est pas très très cher, mais il met en vente jusqu’à 47 exemplaires de chaque œuvre, c’est une stratégie mais j’ai pas envie de faire pareil et de faire baisser la rareté, je vais faire l’inverse.
Le juste prix
Après de longues minutes d’attente pour des raisons bizarres, vient le moment crucial de choisir le prix. Pour les Royalties, je demande 10% de chaque vente, c’est pas énorme mais vu que je vais pas brader mon œuvre, ça menace de me procurer une retraite agréable.
Et le prix de mise aux enchères ? Considérant que tout faire m’a pris 30 minutes, puis les frais de mise en ligne, de mint et de changement de pseudo 1.06 XTZ soit 3.8€, je dirais 15 euros pour ne rien perdre. Quoique je fais ça dimanche, mon temps vaut plus que ça, 25 euros.
Ensuite, il y a le fait que ce NFT est unique, enfin pour l’instant, je dis ce que je veux d’ailleurs, peut-être que j’en balancerai d’autres sur d’autres plateformes et personne pourra vérifier, mais ce NFT de cette photo est unique stricto sensu. Il faut réfléchir : quelles choses pourraient me consoler de la séparation de ce NFT ?
– Un A/R à New-York : 300 euros.
– En couple : + 300 euros.
– Un tartare de bœuf avec des frites maison au restaurant, et un verre de bordeaux, puis un café : + 23 euros.
– Le pourboire pour la serveuse ou le serveur : +3 euros.
Je ne compte pas la Métrocard et tout le reste, je pense que c’est honnête. Donc 25+300+300+23+3 = 651 euros. Soit 180 XTZ au tarif actuel, je sais pas si c’est un bon prix, à chaque revente je toucherais 65 €. Mouais.
Ah mais j’allais oublier les 2.5% que le site prend comme marge, et la flat tax sur les crytpomonnaies ! Bon on va ajouter 16.275 € et 200€.
J’ai enfin le compte : mon NFT sera à vendre 867€ soit (seulement) 240 XTZ !
Ah mais ça craint, si le XTZ chute, je pourrais plus aller à New-York moi. Crotte. C’est le jeu, et à l’inverse si un acheteur me paye les 240 XTZ et que le cours double, il aura un NFT à 1700 euros. Belle opportunité.
Voilà, si vous voulez un superbe NFT de ma collection « Bars », vous pouvez l’acheter ici.
Les grands artistes volent.
C’est une citation d’un peintre qui était très bon en peinture mais qui semblait ne pas être très gentil, voire carrément un connard avec les femmes, alors je tairais son nom mais je garde sa citation. C’est un petit vol dirons-nous.
Pourquoi m’emmerder à prendre des photos ? On m’a rien demandé, aucune preuve certifiant que je suis bien l’auteur et l’ayant droit de mon NFT, rien.
Alors c’est bien beau cet argument d’utiliser la blockchain pour prouver que le NFT est bien unique blablabla mais si on ne peut s’assurer de son créateur tout ne tombe-t-il pas à l’eau ?
On va voir.
De qui pourrais-je vendre une image ? Je pense à en chourraver une à Araki sans lui dire, la mettre très cher et ensuite partager avec lui l’énorme butin et fêter ça autour d’un Pulled Pork, de frites et de bières fortes; je pourrais aussi le faire avec une image déjà mintée à un seul exemplaire d’un photographe croyant dur comme fer aux NFT, c’est une super idée, ça fait une bonne blague.
« – Eh t’as vu je me mets aux NFT !
– Ah je peux voir ? Mais c’est mon image ! Voleur !!!
– Mais c’est mon NFT regarde la blockchain gnagnagna je te le vends 5000 Tezos !
– Mais c’est très cher 5000 Tezos !
– C’est parce que t’es un grand artiste que ça vaut très cher »
Mais j’avoue avoir un peu la flemme d’embêter gratuitement un type, c’est pas très gentil même si c’est rigolo, et je ne suis pas un grand artiste, donc je ne vole pas les images des autres. Je garde l’idée en tête au cas où.
Tout ça pour dire que j’aurais pu créer un compte « THE REAL DAGUERRE » et poster des images de Daguerre en vantant la primeur photographique du truc, et que vous auriez pu en faire de même avec un autre compte « DAGUERRE OFFICIAL ACCOUNT » et la même image, et ainsi de suite.
D’ailleurs, et même sans vouloir voler le travail de quiconque, j’ai repensé à quelque chose. Vous souvenez-vous du British Museum qui vend 250 NFT de diverses œuvres, avec plusieurs prix et niveaux de rareté dont je parlais dans l’article précédent ?
Ils vendaient entre autres des NFT de peintures de Katsushika Hokuzai, comme peut-être celle-ci.
Admettons qu’ils vendent ce NFT en un exemplaire. Un autre musée leur achète ensuite le tableau dans 3 mois, et produit 150000 NFT, rien ne l’en empêche a priori, puisqu’il en est propriétaire. Le client du British Museum ne sera-t-il pas un peu agacé ? C’est une sorte de loto. Enfin ça ne me concerne pas, je suis honnête pour le moment et l’acheteur de mon premier NFT peut être rassuré, il aura un exemplaire unique, jusqu’à ce que je décide du contraire ou que quelqu’un en fasse une copie et la diffuse.
Trouver les clients NFT
Il s’agirait de vendre, maintenant, parce que si mon voisin avec ses peintures numériques de pots de miel se bouge, il va attirer l’attention sur ses œuvres et devenir millionnaire à ma place.
Mon premier but, ça va être de trouver des gens qui aiment les NFT.
A la recherche de LA communauté.
On va commencer par Discord, puisque le site Objkt en a un je vais voir ce qu’il peut se dire dessus.
On va faire court, il ne se dit rien de bien intéressant, la majorité des conversations concernent des soucis techniques ou demandes d’aide. Et les conversations sont une partie infime des posts, les autres sont uniquement des liens vers des tweets qui sont eux-mêmes des liens vers des NFT à vendre. Une sorte de tas de publicités vers des œuvres inégales.
Je remarque cependant qu’énormément de NFT sont à vendre entre un et cinq XTZ, soit une vingtaine d’euros, alors que le prix de vente moyen en Ethereum est quinze fois plus haut. Sans en tirer aucune conclusion, cela m’interroge sur tout ça, il doit encore y avoir quelque obscure raison qui mène à cette différence.
Bon, je cherche d’autres Discords NFT mais après en avoir visité quelques uns, j’abandonne, c’est toujours peu ou prou la même chose, et ça mène droit vers Twitter.
Je décide de faire un petit crochet par Reddit, et je ne regrette pas le détour : beaucoup de monde parle des NFT et des crypto-artists. Une discussion sur « comment vendre ses NFT » ! C’est parfait, qu’est-ce qu’on peut y apprendre ?(traduction sous l’image)
AddisonTract : "Ce que j'ai découvert c'est que peu importe si ta photo est bonne, ce qui importe c'est comment tu fais de la lèche aux gens avec une photo de profil singe-cartoon sur Twitter, ou aux gens qui leur ont vendu des NFT. Parfois vous avez du bol. J'essaye de supporter d'autres artistes en lesquels je crois mais c'est jamais réciproque, après quelques mois j'ai arrêté."
Ce à quoi chriscomarlowe répond.
chriscomarlowe : "C'est surtout qu'il faut se vendre et être remarqué par les bonnes personnes. Ce qui demandera une tonne de dur labeur et de patience. Si tu n'as pas Twitter, crée un compte. Crée un compte sur une marketplace comme Opensea et balance le sur Twitter. Encore une fois la patience est la clé mais si tu crois en ton travail, t'y arriveras. Bonne chance !"
Chriscomarlowe doit avoir raison, il faut de la patience, et surtout du temps, et croire en soi pour réussir. Allons jeter un œil sur Google, chriscomalowe +NFT.
Ah ! Il a un profil sur Openseas, voyons voir, 8 NFT mintés dont 7 photos, et les ventes ?
Rien, aucune vente. Le type a minté 7 NFT et n’a rien vendu. Et il ose prodiguer des conseils, dire qu’il faut s’investir dans la communauté et blablabla #élémentsdelangage bullshit.
Il est inscrit depuis février 2021, on est en décembre, il conseille de passer du temps et travailler dur pour tenter de vendre. Cela frise l’auto persuasion, mais pourquoi tient-il ce discours ?
Twitter et les NFT
Si vous avez Twitter, vous savez qu’il y a de grandes communautés qui déboulent parfois avec une certaine vigueur et vous avez l’impression de les voir partout : les fans de Kaamelott par exemple, qui ne peuvent s’empêcher de mettre des gif de leurs répliques préférées. Une réplique, ça passe, deux par jour ça devient très chiant, et au bout d’un moment, « Kaamelott » rejoint « Koh Lanta », « Zemmour » dans la liste des mots que je ne veux plus jamais voir. Et soudain, arrivent les NFT sur Twitter.
Au début, c’est assez vicieux, parce que certains photographes que vous suivez tentent leur chance, donc vous pesez le pour et le contre.
« Il est sympa, mais il est un peu relou à parler que de ça, mais est-ce qu’il est plus sympa que relou avec ses NFT ou plus relou avec ses NFT que sympa ? » Il faut trancher, au pire masquer ses publications et on se croit ensuite sauvé.
Parce qu’un jour arrive la suite logique : un photographe vend une photo très cher, donc tous les photographes qui n’ont pas vendu redoublent d’effort pour être eux aussi visibles, et la NFT Community devient une espèce invasive, vous rendant presque nostalgique des fans de Kaamelott.
Il y a des sortes de figures du NFT, par exemple @WhaleShark.eth qui aurait acheté plus de 400000 NFT. En effet là je comprends l’intérêt de la technologie, parce que si c’était des cadres il faudrait aussi acheter un énorme entrepôt.
Donc ce Monsieur tweet, et en dessous il y a une sorte de tsunami de gens qui mettent un lien vers ce qu’ils vendent, des milliers de « look at me pleaaaase », on est entre la manche 2.0 et 500px. Oui, j’ai bien dit 500px. Je croyais que ça avait disparu les poses longues coucher de soleil, ou les rues de Tokyo hyper retouchées avec plein de néons et des silhouettes de gens qui tiennent des parapluies, mais pas du tout ! Il y en a des collections entières à vendre, et en ETH bien sûr, parce que la nature c’est bien sur les photos mais si on peut espérer gagner du fric on s’en fout un peu. Et à chaque photos son lot de réponses « émoticône feu » « WOW AMAZING » « Promote it on site-payant » etc.
Est-ce donc cela la « communauté » ? J’ai un peu l’impression que le crypto photographe troque son appareil pour sortir des éléments de langage, comme en politique.
Des centaines de messages, plein de « ne vous comparez pas aux autres » (ouais c’est sûr que quand tu vois un type vendre 15000 euros une photo digne du catalogue Ikea, tu compares forcément) et de « soyez patients ! Votre tour arrivera ! » (ahahah).
Mais pourquoi tous ces messages d’encouragement, alors que le but c’est uniquement de vendre plus cher que de raison un objet à, a priori, quelqu’un qui fait ça soit pour spéculer soit pour le geste, car il n’y connait pas grand chose. Oui j’assume de dire qu’un coucher de soleil ça vaut pas plus de 2 euros papier compris, et qu’un singe punk c’est inconséquent. C’est même pas une question de qualité d’art, mais de spéculation.
Bon, j’ai compris, faut être gentil avec lui, parce qu’il a l’air d’acheter plein de trucs. Donc moi aussi, je vais tapiner un peu et essayer de vendre ma collection. Oui car voyant la hype autour du truc, j’ai mis 4 photos qui vont bien ensemble. J’ai doublé le prix de la seconde, la troisième a été arrondie à 500 Tezos et la dernière à 1500, après tout c’est pas si cher quand on aime l’art et qu’on veut défendre et promouvoir les artistes. Et toujours 10% de Royalties, histoire de surfer sur la vague.
Un autre prodigue quelques conseils avisés, il a l’air assez éclairé sur le sujet, c’est Brendan (il a un prénom du Nord mais vu qu’il parle Anglais je pense qu’il est des Etats-Unis ou un truc comme ça).
5 étapes pour réussir en tant qu'artiste NFT: 1. Montrez vous. Engagez vous et participez. 2. Restez fidèle à vous-même. 3. Soyez unique, que votre travail se démarque. 4. Construisez une communauté. Soyez accessible. 5. Soyez patient et croyez dur comme fer que votre place est ici.
Bon, donc j’ai compris ce qu’il me reste à faire, un peu moins me soucier de photographie, mais surtout être patient, construire une communauté et me montrer, être dans la place, qu’on me voie partout. Qu’en pensent ses nombreux followers / clients ?
Ouh la ! D’accord, il faut être ultra positif et trouver génial ce qu’il raconte. Franchement on dirait une liste de motivations d’un télé-achat foireux, on pourrait presque créer un générateur d’éléments de langage NFT aussi dithyrambique qu’une présentation de Patrick Sébastien.
Et il y a des choses à ne pas trop évoquer au sein de la communauté, comme ici Rohan qui pense que la popularité a remplacé le talent dans le monde des NFT, et qu’en fait les gens talentueux vendent moins que les populaires qui vendent quand même des trucs pas terribles.
Camibus y répond qu’elle n’est pas populaire par rapport à d’autres mais qu’elle vend quand même, malgré ses juste 6924 followers. (On lui passera le fait que justement si, elle se compare aux autres et qu’il ne faut pas le faire). Tout en éléments de langage, une autre artiste répond que le marché de l’art a toujours été comme ça, faut pas s’en étonner, nul raison de blâmer les NFT !
N’était-ce cependant pas un argument des pro-NFT, de pouvoir vendre librement sans que les milieux institutionnels et la popularité n’interfèrent ?
Ouille, je me pose un peu trop de question, ça ne va plus du tout quand c’est trop contradictoire, il faut que je crée, que je me motive à participer et à construire ma communauté tournée vers l’avenir de l’art, pour promouvoir la photographie dans son renouveau, en prenant soin de patienter et de travailler beaucoup à m’as-tu-voir.
Fourbir les éléments de langage
Maintenant que j’ai compris que ça se passait beaucoup sur Twitter, que j’ai compris qu’il y avait des choses à dire et d’autres à taire, à mon tour.
J’ai balancé les bons hashtags, je ne lésine pas sur les émoticones feu et étoiles, je parle de la crypto d’échange, de support et de futur, c’est je pense une campagne idéale.
Et quelle récompense ! Deux personnes me retweetent tout de suite ! Effectivement, il suffit de s’investir pour se faire remarquer, ce qui je l’avoue fait extrêmement plaisir.
Sofiya me donne directement pour conseil de promouvoir mon travail sur nftecosystemm, qui totalise plus de 360000 abonnés sur Twitter. J’imagine que c’est une sorte de chasseuse de talents NFT, une curatrice ou galériste 2.0 qui cherche sur les réseaux à débusquer les artistes de demain.
J’ai donc regardé le fil de ce compte influent, et il est vrai qu’il s’intéresse aux artistes émergents, celui de la semaine s’appelle PunkSharks, retenez son nom et investissez chez lui, c’est l’avenir !
Smiley feu cœur cœur étoile fusée pour PunkSharks ! Go on I love your art ! True real artist ! Enjoy your life and be patient succeed will come !
Il fait des petits requins-punks colorés, c’est hyper original et n’a que 200 abonnés, vraiment un artiste émergent vous dis-je.
Je contacte nftecosystemm, qui me dit être « la plus influente collection d’art« . Je lui demande de me promote en indiquant bien sûr venir de la part de Sofiya, la dénicheuse de talent. J’espère que mon contact préalable avec l’agente artistique va m’aider à leur faire accepter mon travail, elle a dû leur parler de moi en réunion.
Sans surprise réponse automatique, le pauvre PunkShark a dû payer 399 dollars pour avoir son nom en haut d’un truc complètement bidon, ne pensez pas que j’y ai cru un instant je ne suis pas crédule à ce point là, ni à cette virgule-là d’ailleurs.
Retenons surtout tous ensemble que les éléments de langage attirent les bots sur Twitter et que ça permet de faire des blagues en pourrissant les fils d’autres gens qui n’ont pas encore banni « #NFT » de leur compte.
Voilà, donc j’ai tweeté un lien vers ma page, deux ou trois fois, et j’ai participé à quelques discussions sur fond de messages gentils et encourageants pour que mes interlocuteurs soient contents et eux aussi me promottent, et maintenant j’attends. La patience est la clé de la réussite en NFT, il faut attendre, donc j’attends.
Conclusion
Devenir un crypto photographe, c’est pas très compliqué : techniquement une petite heure pour comprendre les rouages des sites et du wallet, créer un compte twitter et minter ses photos, et vous voilà dans le crypto-game.
Vous pourrez ensuite troquer vos talents de photographe par ceux de communiquant-publicitaire, apprendre plus d’éléments de langage qu’un politique et poster à rythme régulier afin d’être remarqué et idéalement faire fortune.
N’oubliez pas que la flat-tax s’applique lors des retraits, si vous gagnez votre millier d’ETH ne dépensez pas tout d’un coup !
D’aucuns penseraient que le comportement des vendeurs NFT sur internet ressemble en tous points à de la vente multiniveau, avec en plus de ça une consommation énergétique gigantesque et que les éléments de langage leur serve de fuite quand des arguments leurs sont opposés, je vous laisse à vos avis.
Si toutefois, à défaut de NFT, par flemme ou par amour du papier vous préféreriez vous trouver des livres photo en promotion pour Noël, n’hésitez pas à regarder les dernières trouvailles sur ma page ici.
Et vous qui aimez les livres, si vous aimez AUSSI quand ça parle de tirages et de NFTs, allez donc voir cet article complémentaire chez Thomas.
Joyeuses fêtes à toutes et tous, et à bientôt.
nb
J’ai essayé de joindre par message PunkSharks pour savoir s’il avait beaucoup vendu suite à sa promotion via nftecosystemm, je n’ai eu aucune réponse.
10 commentaires
Ajouter les vôtresPunkSharks est sans aucun doute en crypto voyage autour du monde avec les tezopépètes durement gagnées à la sueur de son labeur génial, n’a probablement pas le temps de répondre aux contempteurs aigris du NFT !
Oui. Je suis aux sommets de l’art contemporain, un peu inaccessible.
Super conseils, vu ton succès j’espère que ça va moi aussi m’aider à décoller et à intégrer au plus vite la merveilleuse communauté des NFT.
#NFT #winner #fucklaplanete
Let’s all promote it
J’aimerais vendre la photo d’un dessin en NFT. Pouvez vous m’aider
Je ne sais rien faire
Vendez le dessin, ça ira plus vite.
bon article, bien expliqué 😉
Ah, quelle blague les NFT… Biensur, cela a le mérite qu’ils essayent a innover dans le monde de la création mais sera dur et laborieux de me convaincre 😳. Je préfère travailler mes papiers, les découper, les ensembler, les illuminer 🙂🌿. Avec l’IA, c’est pareil. Je préfère le travail humain. Enjoy Art, Real Art. Radu-Stefan, Bruxelles, Belgique
Hello !
Merci du passage, et comme tu dois l’avoir remarqué, les NFT ont quasiment disparu, plus personne n’en parle, alors que tes tirages doivent être à 1% de leur durée de vie 🙂
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