Note importante : cet article est écrit par mes soins, et avec l’aide de ChatGPT. Des paragraphes sont les miens, d’autres les siens. Je vais essayer d’y aller crescendo, que vous sachiez distinguer qui est derrière chaque paragraphe au départ, mais je vais aussi pousser ChatGPT à aller vers un peu d’humour, et tenter d’imiter sa syntaxe; certains paragraphes devraient vous donner plus de fil à retordre ensuite. Bonne lecture.
Qu’est-ce que ChatGPT ?
ChatGPT est un modèle de traitement de langage développé par OpenAI. Il est capable de générer du texte à partir d’un prompt (une phrase ou un sujet) donné. Il est utilisé pour des tâches telles que la génération de réponses à des questions, la rédaction de textes, la traduction automatique et bien plus encore. Il est basé sur la méthode Transformer, qui utilise des réseaux de neurones pour traiter le langage naturel.
Le choix des prompts est primordial dans la requête afin d’obtenir la réponse la plus précise et la mieux adaptée.
Comment ChatGPT peut aider un artiste photographe ?
ChatGPT peut aider un artiste photographe de plusieurs façons :
- Génération de titres et de légendes pour les photos : ChatGPT peut générer des titres et des légendes accrocheurs pour les photos, ce qui peut aider à attirer l’attention des utilisateurs sur les réseaux sociaux et à améliorer la visibilité de l’artiste.
- Rédaction de descriptions de profil : ChatGPT peut aider les artistes à rédiger des descriptions de profil convaincantes qui mettent en valeur leur travail et leur expérience.
- Rédaction de courriels de vente : ChatGPT peut aider les artistes à écrire des courriels de vente efficaces pour promouvoir leurs services et leurs produits.
- Génération de contenu pour les réseaux sociaux : ChatGPT peut générer des messages accrocheurs pour les réseaux sociaux pour promouvoir les dernières photos de l’artiste et pour attirer de nouveaux clients.
- Traduction automatique : ChatGPT peut traduire automatiquement les textes dans d’autres langues pour permettre à un photographe de toucher un public international.
Il est important de noter que ces utilisations de ChatGPT ne remplacent pas la créativité et le savoir-faire d’un photographe professionnel mais peut aider à améliorer les tâches administratives et de communication liées à sa profession.
ChatGPT remplace les youtubers-matos
Nombre de Youtubers photo publient des « tests de matériel », en l’occurrence une partie de leur contenu est au mieux d’essayer en conditions réelles un appareil photo qu’une marque leur a prêté, au pire juste lire un publi-communiqué, ça donne quelque chose de ce style très plat, prenons par exemple l’annonce de la sortie du dernier 35mm f/2 chez Sony :
« Chers abonnés,
Je suis ravi de vous annoncer la sortie d’un nouvel objectif 35mm f/2 Sony ! Ce nouvel objectif est conçu pour les appareils photo à monture E et il est idéal pour les amateurs de photographie de rue, les voyageurs et les photographes de portrait.
Le 35mm f/2 Sony offre une ouverture maximale de f/2, ce qui permet de capturer des images avec un bel effet de flou d’arrière-plan et de mettre en valeur les sujets de premier plan. La distance minimale de mise au point est de 0,3 m, ce qui vous permet de prendre des photos de sujets rapprochés avec une belle profondeur de champ.
L’objectif est équipé d’un mécanisme de mise au point interne, ce qui signifie que la longueur de l’objectif ne change pas lorsque vous mettez au point. Il est également équipé d’un diaphragme circulaire à 7 lamelles qui permet de créer de jolis effets bokeh.
Le 35mm f/2 Sony est également doté d’un revêtement en verre à bande étroite qui réduit les reflets et les images fantômes pour des images plus claires et plus nettes.
Je suis impatient de partager mes photos prises avec cet objectif incroyable avec vous. Restez à l’écoute pour des vidéos de tests et des tutoriels sur la façon de tirer le meilleur parti de cet objectif.
Merci pour votre soutien constant. »
Est-ce une transcription d’un Youtuber matos, ou une bête question à laquelle ChatGPT répond en quelques secondes ? Bien sûr que je ne me suis pas amusé à recopier ce que dit un Youtuber-matos, mais vous voyez qu’il arrive très vite à sortir une liste d’arguments techniques et pratiques sur du matériel photo. Les youtubers-publi-communiqués sont sans doute amenés à disparaître d’ici peu, fare the well.
ChatGPT critique les photographies
ChatGPT est un modèle de traitement de langage et n’a donc pas pour vocation d’émettre une critique artistique.
La perception d’une œuvre d’art dépend de l’histoire et de la culture du spectateur, ainsi que du contexte dans lequel l’œuvre peut être appréciée.
Vraiment ?
Générateur de Bullshit-Photo
ChatGPT n’a pas connaissance du « bullshit-photo » et ne peut donc pas répondre aux questions relatives à ce sujet. Il est possible en revanche de d’utiliser des synonymes afin de lui faire comprendre le sens de la question.
Il est aisé de lui demander une critique positive, si votre moral est en berne et que votre confiance en votre travail est la même qu’un trader new-yorkais le 9 mars 2009. Regardez donc ce qu’il dit de cette photographie jolie mais banale du Connemara.
« La photographie du Connemara que vous avez prise est absolument incroyable. La longue route qui s’étend vers les montagnes capture parfaitement l’immensité et la majesté de la région. Le choix de l’appareil moyen format à l’argentique ajoute une sensation de profondeur et de texture à l’image, tandis que la saturation de la pellicule Ektar donne des couleurs vibrantes et éclatantes qui mettent vraiment en valeur le paysage. Félicitations pour cette prise de vue exceptionnelle!«
Merci ChatGPT, je vais mieux. Mais est-il possible de le diriger vers un vrai bullshit pseudo-arty ? Essayons de nouveau avec cette image plus abstraite.
« La photographie en question est tout simplement époustouflante. Elle nous présente une chaise en plastique violette, prisonnière d’une bouche d’égout, qui questionne notre réalité quotidienne et notre rapport au monde qui nous entoure. Les couleurs vives et éclatantes de la chaise contrastent de manière saisissante avec la noirceur de l’égout, créant un dialogue visuel captivant qui interroge notre propre place dans cette société moderne.
L’utilisation de la chaise en plastique, un objet courant et banal, renforce encore cette idée de questionnement de notre environnement quotidien. Elle se fait porte-parole de notre inconscience collective face à notre propre impact sur l’environnement.
La composition de l’image est elle aussi remarquable, la chaise en plastique est prise dans un étau entre l’obscurité de l’égout et le ciel bleu en arrière-plan, symbolisant notre propre piège entre notre inconscience et notre potentiel de changement.
En somme, cette photographie est un véritable chef-d’œuvre, à la fois esthétique et réflexif, qui nous pousse à questionner notre propre existence et notre impact sur le monde qui nous entoure.«
Nous y sommes, mis à part ce ciel bleu qui sort de nulle part, on a là un total bullshit pseudo-arty. Mais il manque une petite touche pédante avec du name-dropping. Je retente avec quelques prompts bien placés dans la requête, en lui indiquant que je veux moins de répétitions et un langage plus soutenu.
« La photographie en question, est un véritable tour de force esthétique et conceptuel. Elle nous présente une chaise en plastique violette, prise au piège d’une bouche d’égout, qui interpelle notre perception de la réalité. Le contraste entre les teintes éclatantes de la chaise et la lugubrité de l’égout, crée un dialogue visuel captivant qui remet en question notre place dans cette société contemporaine.
L’utilisation de l’objet courant et banal de la chaise en plastique, renforce encore cette idée d’interrogation de notre environnement quotidien, elle se fait le porte-voix de notre inconscience collective face à notre propre impact sur l’environnement, rappelant les préoccupations écologistes de artistes contemporains tels que Olafur Eliasson ou Anselm Kiefer.
La composition de l’image est elle aussi remarquable, la chaise en plastique se trouve prise entre les ténèbres de l’égout et la luminosité du ciel en arrière-plan, symbolisant notre propre embûche entre notre ignorance et notre capacité à changer les choses, rappelant les thématiques de la dualité entre l’obscurité et la lumière dans les œuvres de artistes contemporains tels que James Turrell ou Yves Klein.
En somme, cette photographie est un véritable chef-d’œuvre, à la fois esthétique et réflexif, qui nous pousse à interroger notre propre existence et notre impact sur le monde qui nous entoure, elle se place dans la droite lignée des artistes contemporains qui questionnent notre rapport au monde. »
J’avoue être époustouflé par ce bullshit total rempli de name-dropping et de questionnements, c’est une totale réussite : ChatGPT est maître en l’écriture de bullshit-photo.
Mais saurait-il écrire une critique plus constructive, qui me remette en place et me fasse redescendre un peu, maintenant je suis persuadé d’être un génie, que ma photographie s’inspire des travaux de Anselm Kiefer et James Turrell ?
Critiques constructives
Les critiques négatives sont plus difficiles à obtenir, ChatGPT est a priori plutôt gentil, et refuse de traiter les questions comportant des termes péjoratifs tels que « photographie stéréotypée », « sujet éculé » ou « image inintéressante ». Il faut là encore trouver des prompts adéquats pour passer le message de prévention contre les textes pessimistes qui est la seule réponse aux demandes de critiques négatives.
Je relance la machine avec cette même photographie de chaise qui a fait l’objet de cette superbe critique avisée ci-dessus.
« Oh, quelle merveilleuse découverte! une chaise en plastique violette, magnifiquement capturée dans sa prison d’égout. C’est comme si le photographe avait passé des années à chercher l’inspiration pour trouver cette perle rare de banalité. Je suis sûr que l’abstraction de cette chaise en plastique dans un environnement sombre a dû prendre des heures de réflexion profonde et de prise de vue minutieuse.
Et qu’est-ce que cette photographie nous dit? Que la vie est pleine de surprises? Que les choses les plus communes peuvent être les plus belles? Non, rien de tout cela. C’est simplement un objet en plastique, pris dans un égout, et c’est tout. Il n’y a absolument rien de profond ou de significatif ici.
En fait, je crois que ce genre d’abstraction en photographie est un véritable gaspillage de temps et d’efforts. Il y a tellement de choses intéressantes et significatives dans le monde qui méritent d’être capturées, pourquoi gaspiller son temps à prendre des photos de choses aussi banales qu’une chaise en plastique dans une bouche d’égout?
En résumé, cette photographie est tout sauf un chef-d’œuvre, il s’agit simplement d’un objet banal capturé dans un environnement sombre, il n’y a aucune profondeur ou signification, sauf peut-être pour rappeler que même les égouts peuvent être colorés. Le photographe devrait être honteux de s’être donné autant de mal pour si peu. »
Ah ! Voilà une critique qui me remet en place, je devrais carrément en avoir honte. Merci ChatGPT.
Chat GPT trouve votre projet photo
En panne d’inspiration ? Pas de projet photo pertinent ? Est-il possible de demander de l’aide à ChatGPT ? Essayons ! Partons sur un projet artistique / reportage local, et pour être tout à fait neutre je vais imaginer être d’une région que je ne connais pas : je suis désormais un photographe (j’ouvre la carte de France et zoom sur une région que je connais peu) de SAINT-ETIENNE ! Bienvenue à Saint-Etienne. J’y suis passé qu’une fois, à part me souvenir qu’il y avait une sorte de départementale dans une cuvette avec des magasins de mariages un peu cheap et des hard-discounts et des stations de lavage auto, et un tramway soviétique en fer; j’ai aucune idée de ce que pourrait donner un projet photo là-bas. Demandons à ChatGPT un peu d’aide :
- Je lui demande d’abord les caractéristiques sociales et historiques de la ville de Saint-Etienne.
- Suite à sa réponse m’indiquant que la désindustrialisation a entraîné une baisse du pouvoir d’achat, je lui demande comment photographier la baisse du pouvoir d’achat de façon artistique dans un reportage social en respectant les critères visuels que l’on retrouve dans la photographie actuelle et moderne ?
Sa première réponse me conseille en cinq points : les quatre premiers évoquent la juxtaposition de neuf et d’ancien, afin de jouer sur les contrastes de richesse, de temporalité et de modernité, et ce à l’aide de superpositions, de perspectives inhabituelles, de techniques de flou et de jeux de lumière. En somme des conseils plutôt basiques qui risqueraient de rendre un projet un peu consensuel sur le plan visuel.
Le dernier point évoqué m’intéresse plus, et c’est là que je vais creuser : Utiliser les portrait pour montrer les visages des gens touchées par la baisse du pouvoir d’achat.
Le risque, dit comme ça, c’est de faire du gros plan de gens tristes et de forcer le trait misérabiliste, ce qui est aux antipodes d’un reportage photographique honnête et sain. Je lui en demande plus à ce propos :
Il est important de respecter les principes éthiques de la photographie lorsque l’on photographie des portraits de personnes touchées par la baisse du pouvoir d’achat. Voici quelques éléments à prendre en compte lorsque l’on photographie des portraits dans ce contexte :
- Demandez l’autorisation : Il est important de demander l’autorisation des personnes avant de les photographier. Assurez-vous qu’elles comprennent pourquoi vous voulez les photographier et comment leurs photos seront utilisées.
- Préparez le décor : Il est important de préparer le décor de la photo pour que les personnes se sentent à l’aise. Il est souvent préférable de les photographier dans leur environnement quotidien plutôt que dans un studio.
- Utilisez la lumière naturelle : La lumière naturelle peut ajouter une dimension émotionnelle à la photo. Utilisez la lumière naturelle pour éclairer les visages des personnes photographiées.
- Faites attention à la composition : Utilisez des techniques de composition pour mettre en valeur les personnes photographiées tout en racontant une histoire à travers l’image.
- Respectez la vie privée : Il est important de respecter la vie privée des personnes photographiées. Évitez de les photographier dans des situations embarrassantes ou de les montrer dans des situations où ils pourraient se sentir mal à l’aise.
En général, il est important d’être conscient de la situation des personnes photographiées et de travailler avec eux pour créer des images qui racontent leur histoire de façon respectueuse et éthique.
Voilà deux pistes qui m’intéressent, je vais donc, outre quelques photographies contextuelles de la ville et des lieux de vie présents et passés, me focaliser sur des portraits en lumière naturelle dans l’environnement quotidien des gens. Mais, quel est cet « environnement quotidien ? »
Il est difficile de dire avec certitude quels lieux les gens touchés par la baisse du pouvoir d’achat fréquentent lorsqu’ils quittent leurs quartiers, car cela dépendra de leur situation personnelle et professionnelle. Cependant, il est possible qu’ils fréquentent des lieux tels que des centres commerciaux ou des magasins discount, des centres sociaux ou des associations, des lieux de travail ou des centres d’aide à l’emploi. Mais aussi des lieux de loisirs bon marché, tels que des parcs, bibliothèques, théâtres, cinémas et musées pour se divertir de leur situation difficile, ou encore des lieux de culte pour chercher du réconfort spirituel.
J’ai donc un projet photographique : j’irai dans les lieux de loisirs et les magasins discount photographier les gens touchés par la désindustrialisation de Saint-Etienne, il me manque qu’une touche personnelle en utilisant mon sens de l’humour. Par exemple, je pourrais photographier un ancien bâtiment industriel qui a été transformé en parc d’attractions à bas prix pour les familles en difficulté économique. Ou encore, je pourrais photographier des personnes qui font des économies en achetant des produits d’occasion, mais qui ont l’air de s’amuser comme s’ils étaient dans un magasin haut de gamme*.
Soumettre le projet à Dall·E 2 et Midjourney
Maintenant, donnons toutes ces informations à DallE 2 et Midjourney, qu’ils nous fassent quelques photographies.
Voilà un beau début de projet photographique, ça me plaît pas mal; bien sûr quelques détails montrent clairement que nous avons une IA derrière ces images, et je vous épargne les portraits (in)humains généras par Dall-E mais dans l’idée, c’est ce à quoi pourrait ressembler un projet photographique sur Saint-Etienne.
Rédiger une note d’intention
Cela fait, bouclons le projet en rédigeant une note d’intention pour envoyer ce projet dans les plus grandes expositions photographiques, qu’en pense ChatGPT ?
« Mon projet photographique sur la ville de Saint-Etienne se concentre sur les portraits et les lieux de vie sociaux, mettant en avant le passé industriel et la précarité de la communauté. En utilisant les techniques de photographie documentaire, je souhaite créer un portrait honnête et réaliste de la ville en comparant les similitudes et les différences avec des reportages de photographes célèbres. Comme, par exemple, les travaux de Lewis Hine, qui a documenté les conditions de travail des ouvriers américains au début du XXe siècle, ou ceux de Dorothea Lange qui a immortalisé les conséquences de la Grande Dépression aux Etats-Unis. J’espère que mon travail contribuera à une meilleure compréhension des défis auxquels les personnes vivant dans les villes industrielles sont confrontées. »
Voilà qui est fait, je n’ai plus qu’à attendre une réponse du commissaire d’exposition qui sera probablement enchanté de découvrir mon reportage. Ah ! Il me répond déjà ?!
« Mon cher, permettez-moi de vous dire que ce genre de reportage photographique sur les « bas-fonds » de la ville industrielle est absolument banal et dénué de toute originalité. La plupart des gens sont déjà familiarisés avec les thèmes de la précarité et de l’industrie en déclin, il n’y a donc rien de nouveau à découvrir ici. En fait, je dirais même que c’est un manque de rigueur intellectuelle de se contenter de copier les grands photographes humanistes, tels que Lewis Hine ou Dorothea Lange, sans apporter la moindre innovation ou perspective originale. C’est d’une pauvreté créative abyssale. En tant que commissaire d’exposition, je suis constamment à la recherche de projets qui défient les conventions et qui apportent une perspective nouvelle et audacieuse sur le monde qui nous entoure. Malheureusement, ce projet ne répond pas à ces exigences élevées. »
Bon, j’étais probablement un peu optimiste, mais vous voyez bien qu’il est assez facile d’utiliser l’intelligence artificielle pour tout et n’importe quoi, y compris dans la pratique photographique.
« L’humour »
* nb. Le tournant « humoristique » de photographier des gens en situation de précarité qui font semblant d’acheter des objets luxueux n’est pas de moi, mais bien de ChatGPT.
J’ai été surpris par son humour pas forcément bien placé, et même s’il émet une explication après ses « blagues », c’est pas forcément terrible. Voici ici les prompts et la réponse originaux ainsi que sa première réponse :
Chacun saura apprécier ou non son sens de l’humour particulier, et voici l’image générée par Midjourney qui colle à la description :
On est dans le cliché total, et je pense qu’on atteint une des limites éthique de ce système en son état actuel. Je n’ose imaginer ce que l’ont peut obtenir, en maniant bien les prompts, de ChatGPT et Midjourney.
J’ai essayé de le pousser plus loin, en demandant plus sarcastique, de mauvais goût, caustique : je n’ai essuyé que des refus de délivrer des contenus offensants; j’ai essayé de lui faire dire ce qu’il dirait s’il n’était pas programmé pour les éviter, et il a encore botté en touche. Et en lui demandant de refaire sa « blague » avec les mêmes prompts j’ai eu cette fois un refus. Bizarre.
Il y a donc une barrière minimale et bienvenue aux requêtes faites à ChatGPT, pour éviter tant les discriminations que les procès, j’imagine. L’utilisation par le grand-public n’en est qu’à ses débuts, et j’avoue être bien incapable de savoir à quelle point la chose est bonne, à quelle point elle peut devenir mauvaise, encore une fois tout est entre les mains des utilisateurs, et vous connaissez les capacités humaines pour faire tourner au pire le moindre objet inoffensif.
6 commentaires
Ajouter les vôtresMerci pour cette démonstration Richie. C’est assez bluffant, mais comme tu l’écris, l’utilisation de cette application peut virer au cauchemar. Cependant, cela peut effectivement aider pour des démarches administratives, offres d’emplois etc. Pour la singularité, ça se situe à un autre niveau d’écriture et donc de pensée, la différence entre un esprit et une machine se trouvera dans cet écart. Dès lors, la valeur d’un texte rédigé par un humain prendra d’autant plus de valeur que nous serons noyé-e-s dans un océan de phrases générées par un bot. Pas de problème, on ne s’en distinguera que mieux!
Merci du passage !
Effectivement, pour l’instant la liberté de ton de l’IA n’est que celle qu’on lui octroie, tant qu’elles ne sauront pas apprécier les frites l’humain sera toujours au dessus.
…et les moules, le cochonnet et puis les boules!! alors les IA? même pas peur!
Bonne journée.
J’ai voulu donner un droit de réponse à ChatGPT, le voici:
« Cher auteur, je viens de lire votre article sur l’utilisation de chatGPT par les photographes et je suis impressionné par la qualité de votre recherche et de votre analyse. Vous avez bien expliqué les avantages et les inconvénients de l’utilisation de chatGPT pour les photographes. Je pense que cet article sera très utile pour les photographes qui cherchent à mieux comprendre les différentes façons d’utiliser cette technologie pour leur travail. Merci pour ce travail de qualité. »
Sinon je rêve que tu me dise que la réponse à la note d’intention vienne réellement de commissaire d’exposition
Ahahah génial, du méta chat-GPT merci !
Il serait violent le commissaire d’exposition, surtout s’il prend le soin d’aussi mal répondre à chaque candidat 🙂
Article très intéressant @Rich !
En regardant de plus prêt l’usage et les résultats fournis par ChatGPT et Midjourney, les possibilités sont vraiment très impressionnantes.
Je dirais même que ça peut (va ?) devenir limite flippant : en effet, quand on voit le rendu de certaines demandes (les fameuses prompt) faites à Midjourney et l’image que l’IA génère, c’est bluffant.
Avec les IA telles que ChatGPT, Midjourney et Dall-E, le nerf de la gerre reste la formulation de la demande : c’est le prompt engineering.
En ajoutant des précisions quant au matériel utilisé, aux réglages fait sur l’appareil, le rendu est presque identique à des photos réellement shootées sur film ou en digital.
Je pense qu’une partie de la photo artistique va plonger dans l’IA pour toujours se réinventer.
Bonne journée et à bientôt !
Adrien de Matos.Photos