железнодорожная станция

Bélarus Vagabond

Étrange destination que la République de Bélarus pour faire – entre autres – de la photo de rue. Loin des rues chargées du Japon ou des couleurs vivaces et un peu caricaturales Cubaines, j’ai eu envie de voir autre chose que j’imaginais plus pâle, plus froid, plus rigide.

Je ne vais pas vous refaire mon article sur la photographie en voyage, dont les généralités évoquées ne méritent pas la répétition, mais appuyer sur les écueils et les difficultés auxquels j’ai dû faire face en voulant pratiquer la photo là-bas comme je la pratique ici ou ailleurs.

Il faut avouer que ce pays n’est pas le plus médiatisé, et moi-même le situais mal avant de m’y intéresser. Les quelques plongées sur Google Maps me montraient des images de grandes avenues un peu vides, et de grands bâtiments cubiques un peu vieillots. J’essaye de ne jamais tomber dans les clichés et les a priori, mais de retenir au retour l’image que j’en avais au départ, histoire de voir à quel point je me plante, ou de voir à quel point j’étais clairvoyant. (oui, parfois, un peu).

Cet article est divisé en deux parties, la première traite des préparatifs et d’à quel point c’est pas facile de pas faire de la merde. 

La seconde partie s’intéresse à ce que j’ai fait une fois mon sujet trouvé, donc ce que j’estime comme « correct ». (ouais on a chacun nos critères, certains photographes très bons trouveraient ça très nul, mais certains photographes très nuls trouveraient ça eux aussi très nul, sans doute pour des raisons différentes). Il n’est pas question ici de présenter intégralement la série terminée, mais plutôt ma démarche.

Dernière chose, j’ai conscience d’écrire des gros mots, désolé pour les lectrices et lecteurs sensibles, mais j’aime bien, c’est dans un discours comme une cuillère de mayonnaise sur une tranche de pain.

Préparatifs et départ

Comme vous avez dû le lire à peu près partout, avant de partir en voyage il faut s’assurer d’au moins deux choses : avoir le matériel qui convient et suffisamment d’autonomie, et s’enquérir des possibilités sur place.

Matériel

Ceci étant le sujet le moins important de l’article, je m’en occupe une fois pour toute. J’ai embarqué avec moi mon Fuji XT2 avec le 23 mm, 3 batteries, quelques cartes SD afin qu’elles tournent systématiquement en double et en copie l’une de l’autre. Un Canon AE1 avec un 28mm pour m’amuser à la Cinestill 800T, et un Pentax PC-35 AF chargé à la HP5 pour le noir et blanc. Un ordinateur pour tout décharger le soir, car une carte SD n’est pas à l’abri d’une panne – ça m’est arrivé – et pour effectuer un petit tri et jeter ce qui est inutile au fur et à mesure, qu’une fois rentré je n’ai pas trop de déchets à transférer.

Comme vous le voyez, je réduis de plus en plus le matériel, et à refaire je m’allégerais d’un boîtier argentique. Dire qu’il y a trois ans j’avais un sac de 10kg avec 4 objos de 11mm à 105mm macro, un trépied, un tas de filtres et d’accessoires tous aussi encombrants pour le dos que pour l’efficacité, j’me sens plus léger.

Culture photographique en Biélorussie

La première étape a été de regarder du côté d’Instagram ce que font les photographes de rue là-bas, et d’essayer de les contacter pour avoir quelques informations sur leur pratique. Le tour à été vite fait, il y en a (très) peu qui pratiquent et utilisent ce réseau. J’ai d’abord discuté avec l’un des plus prolixes, qui m’a conseillé d’autres comptes, et de fil en aiguille j’ai eu quelques liens vers des sites internet d’actualités touristiques et gastronomiques, cela m’aidant surtout dans mes choix d’itinéraires.

La seconde étape fût de rechercher les restrictions photographiques, et là çà a été un plus compliqué qu’en France : en théorie il y a une liste de choses pour lesquelles la police peut vous ennuyer, mais elle n’est pas publique. Cependant quelques sites donnent de façon non exhaustive l’aéroport, les ponts, les statues de Lénine, les bâtiments officiels – ceux qui portent un drapeau – le siège du KGB, le métro, la gare principale de Minsk ou « les gares » selon les sources, les casernes. J’en oublie peut-être, et je rajoute à ma liste, quitte à me tromper, d’éviter de prendre les militaires et les policiers, ça m’étonnerait pas qu’ils soient sur cette « liste » d’interdits.

Il reste quand même les rues, les gens, les marchés, les magasins, les bâtiments sans drapeaux, les drapeaux sans bâtiments, les statues qui ne ressemblent pas à Lénine et la nature.

Atterrissage

Les premiers instants sont toujours faits de découvertes, de photos touristiques, mais le fait de ne rester que dix jours me met une bête pression. Je me rends compte que malgré un début dans les endroits les plus centraux et riches en monuments, je ne croise aucun touriste. Place d’Octobre, qui serait à Minsk ce que sont les Invalides à Paris (m’emmerdez pas à me dire que ça serait plutôt la place de la Madeleine, vous avez peut-être raison et je m’en moque) avec l’Avenue de l’Indépendance – leurs Champs-Elysées, je ne vois aucun appareil photo. Bon on est fin février, c’est pas le mois le plus hospitalier, mais il fait beau et pas vraiment froid et il n’y a personne. Vous me direz que peut-être que tous les Biélorusses que je croise sont en fait des touristes, si c’est le cas ils sont bien déguisés et adeptes de la chapka.

Mon premier problème est que j’aime les portraits de rue, et ma tête doit les inquiéter, puisque toutes et tous me fixent quand je les croise, c’est absolument imparable. Alors ça m’arrange photographiquement parlant, mais je ressens souvent un sentiment de gène donc je m’abstiens.

Les bâtiments sont moins timides, mais 35mm pour des mastodontes de pierres ou de béton, et malgré les larges avenues, ça bloque. Alors je vise en haut, je vise en bas, j’attends qu’il y ait des passants puis qu’il n’y en ait plus, mais rien n’est concluant.

People and buildings in Minsk Belarus
« Planche contact », Minsk, 2018

Envol

Après trois jours à faire pas grand chose de constructif dans, Minsk quelques tentatives au marché et un affinage des bâtiments principalement, il est temps de prendre le train pour Moguilev. Je reste sur un échec; non pas que le voyage se passe mal loin de là, la découverte du pays est excellente, j’ai l’un des meilleurs compagnon qui soit, on est dans la même optique touristique et de laisser-aller dans les rues, les bars et les restaurants, disons qu’on vagabonde richement. (C’est beaucoup dire, en fait on vagabonde en remplissant nos pauses de bières, de vodka, de lard et de pommes de terres). Mais photographiquement, je stagne comme un pauvre Zodiak en panne de carburant un jour sans vent.

J’ai écouté les conseils des camarades Thomas et Laurent, qui d’ailleurs a fait une vidéo portant exactement sur ce que je suis en train de faire, mais il n’a pas précisé comment ça marche en coup de panne. Ou alors j’ai mal écouté, ce qui ne m’étonnerait pas. Je dois raconter quelque chose, aller plus loin que la série figurative – je me lasse un peu des portraits de rue d’ailleurs, c’est bon signe, ça doit signifier que je progresse, mais j’ai rien derrière, pas de plan, pas d’idées.C’est à la gare principale de Minsk que je comprends, un peu comme une vision (le bullshit chamanique en moins), que j’ai un sujet devant moi, et que je suis moi-même mon propre sujet : je vais photographier la Biélorussie par le train. C’est pas la photo du siècle, je laisse à Meyerowitz, Parr, Gursky et autres l’opportunité de se disputer la place, mais je vous mets celle qui a déclenché le truc.

Gare de Minsk, Belarus, 2019

Donc une photo de futurs ou d’anciens passagers qui attendent dans une gare (après tout, je n’ai pas vu une pancarte interdisant les photos, alors merde) c’est pas grand chose mais ça pose l’idée : je visite le pays en train, je vais photographier ce que je vois dans les gares, dans les trains, et depuis les trains.

железнодорожная станция

La gare est curieuse, du grand hall aux baies vitrées un peu jaunâtres, avec sa passerelle façon « jardin suspendu » et ses poteaux rouges et ses chromes qui donnent un air rétro-futuriste; j’entends par là qu’il y a 30 ans on a dû se dire que ça vieillirait bien en donnant 5 ans d’avance, et maintenant ça a un look d’il y a 25 ans. Je flippe un peu de me faire repérer par des flics en civil, personne ne prend de photos ici (remarquez, aucun panneau ne me l’interdit), et il y a une certaine torpeur. Les gens semblent assis pour longtemps, c’est pas la cohue, ça me laisse le temps de tourner pendant une heure dans les salles et d’améliorer ma première vision des passagers. Les trois les plus à gauche de la photo précédente méritent d’être un peu découpés, ça évite un espace négatif inutile.

  • passengers waiting in a train station

Je regarde de temps à autres le résultat, c’est souvent déconseillé mais c’est pas facile d’être discret, je veux pas me rater sur l’ensemble et préfère pouvoir rectifier le tir. J’prends des gens dans un peu toutes les salles, et aussi des salles sans gens, puis le train de seize heures pour Moguilev. Moguilev, on connait pas, mais Wikipedia dit qu’il y a 380000 habitants alors j’imagine qu’il y a quand même des choses. Enfin, on essaye de s’en convaincre, mais un biélorusse à beaucoup ri en nous demandant si vraiment nous allions à Moguilev.

En entrant dans le train, aucun bruit, je m’attends à voir de grands wagons vides. Une odeur de charbon flotte dans l’air, pourtant les locomotives ont l’air de tourner à autre chose. Trouvant pas la solution à l’origine de l’odeur, on décide ensemble de s’en foutre, on est pas mécaniciens ou ingénieurs du rail.

On trouve pas trop notre place, et finalement il y a plein de monde dans ce train, plein de monde qui ne dit rien et qui ne bouge pas. Tout le monde regarde en face, en silence, assis droit sur les couchettes du bas, celles du haut servant de rangements. Pour s’intégrer, on décide communément en silence de nous non plus ne rien dire. (quelques minutes après le départ, mon acolyte se permet quand même de me lâcher un « 3 heures comme ça, ça va être long »).

Finalement après une heure un type descend à un arrêt, laisse sa place côté fenêtre au type un peu bizarre en face de moi – le genre de type qui n’a que grommelé un « mmrh » en désignant un porte manteau de sa tête à un autre passager. Il me regardait avec quelque insistance qui m’emmerdait un peu, je me voyais pas sortir mon appareil et lui dire un « Izvinitié foto pajalusta ? », il m’aurait sans doute envoyé chier. Quand le train repart il s’endort sur la table et me laisse tranquille avec son regard.A un arrêt d’une ville dont je retrouverais sans doute pas le nom, une dame monte et s’assied pas loin de moi, de l’autre côté du couloir. Bon, elle, je tente. Alors c’est une technique que j’utilise qui n’est pas forcément la meilleure : je fais une photo discrète et j’essaye d’en faire une deuxième mieux quitte à être moins discret, et ainsi de suite. Alors d’autre préféreront faire d’un coup ce qu’ils veulent en étant moins discret, chacun son truc. Mais vu qu’il doit me rester une heure et demi de train je préfère pas mettre tout le monde mal à l’aise. Donc je tente au téléphone puis au Fuji, puis re-au téléphone, puis re-au Fuji (ouais, je donne des conseils mais je ne les applique pas tout le temps).

  • Passenger in a train

Arrivé à Moguilev, je m’égare moins : je recentre mes photos de rue sur ce que je sais faire et pense à ma thématique. Je tente de rajouter quelques vues de transports, voir si ça étofferait le sujet ou non, ça ne coûte rien. Les bus, les taxis de l’intérieur, les abris-bus, tout ce qui se rapproche de près ou de loin est englobé. Finalement ça ne colle pas, mais j’aurais essayé.

D’ailleurs, je ne prends plus les bâtiments mais uniquement des éléments de décoration que je croise – encore un truc dont je ne vois aucun intérêt si ce n’est esthétique.

Je vous passe les exploits sur place, qui sont encore un mélange de lard, de bière, de pomme de terre et de vodka, ainsi que la carte postale de la ville qui m’amuse par sa fidélité à mon imagination. Je garde un peu de temps pour arpenter les salles de la gare et les cafés voisins, et on embarque pour Gomiel.C’est dans ce train que j’expérimente autre chose : la photo de paysage par une fenêtre. Les fenêtres ici sont sales à l’extérieur, d’une crasse floutant a peu près tout et baissant les contrastes comme si la vue depuis un train devait rendre triste la route. Je ne critique en rien les équipes de nettoyage rassurez-les, c’est pareil sur les voitures ou les vitrines des magasins et la météo semble principale coupable. Tout ça pour dire que le piqué, le bokeh, les millions de pixels et autres quand on fait un paysage depuis un train aux vitres sales, on s’en fout pas mal. Par contre il y a une éternelle question : vitesse lente ou vitesse rapide ? J’ai deux réponses, je vous laisse trouver les vôtres.

  • A man with flowers in front of a yellow bus

Le train-couchette de Gomiel à Brest m’a poussé à aller plus loin; de jour mes images sont un peu crasseuses, de nuit ça tire vers l’abstraction. Après avoir en vain tenté d’être stable, de monter les ISO, j’me suis dit qu’il fallait pas forcer. Dans ma couchette, après avoir bu quelques verres de vodka dans les tasses de thé que la dame de voiture nous a servis, je tente de faire du portrait en reflet. Là il y a du bokeh, mais absolument partout, les amateurs du truc devraient être en extase tellement c’est flou. Les fenêtres ne laissent voir que de fades lampadaires orangés sur les quais des quelques vingt-cinq arrêts, puis plus rien, parfois une lumière au loin. J’suis incapable de dire si c’est la forêt ou la plaine, s’il y a une ville où je sais même pas comment on va si on veut y aller ou si ce ne sont que trois ou quatre lampadaires arrivés là par décision étrange d’un patron du voblast du coin.Je laisse filer les lampadaires au loin, et les leçons de photo, je cherche l’organique et non la figuration d’un paysage, l’exercice de nuit se termine quand une grosse dame polonaise entre partager notre compartiment et notre nuit. Le temps de manger une purée Bolino réchauffée avec l’eau de la marmite-d’-au-bout-du-wagon (voici l’histoire de l’odeur de charbon résolue, d’ailleurs) et je range l’appareil pour essayer de dormir malgré la chaleur.

lights in the night
Un lac, une forêt, une ville, dans le noir

Je ne vais pas vous refaire la même histoire à chaque fois, à Brest c’est pareil, j’ai affiné la chose au seul détail près que j’ai rarement eu aussi froid de ma vie. On quitte le train chauffé comme un sauna vers 06h du matin, dans un état assez curieux, et on cherche un bar pour s’abriter du vent glacial. C’est pas un glacial traditionnel, c’est un glacial froid et avec un soupçon de sadisme, du genre « vous vous éloignez de la gare et sans doute que vous ne trouverez rien, et que vous devrez marcher encore plus pour vous abriter si vous voulez revenir. Mais y’a peut être un café la rue d’après. »

Quand on en trouve un, c’est une sorte de cabine en bois multicolore de quatre places enfumée avec une terrasse pour les suicidaires. Quand on entre et demande un café, le tôlier nous fait comprendre qu’il ne sert que de l’alcool, et non, on veut un café. C’est en sortant qu’on se demande pourquoi il était en costume-cravate, avec une coupe de cheveux indescriptible, une sorte de carré court parallèle à sa mâchoire toute carrée. En fait on dirait un faux bonhomme, qui parle, qui fume et qui sert du whisky dans des grands gobelets à 07h du matin. J’ose pas le prendre en photo parce qu’il nous donne l’adresse d’un bar identique mais qui sert aussi du café. Dans celui-ci il y a du passage, des types entrent, avalent un gobelet rempli de whisky cul-sec et ressortent très vite, comme pour éviter d’attraper chaud.

Le dernier train, vers Minsk, me laisse m’amuser à tester ce que j’ai appris durant les précédents trajets.

  • Trees in Belarus, landscape
  • Train in Belarus, a military behind right window

C’est là mon dernier train, donc une fin obligatoire à mon projet de petit reportage photo à travers le pays. C’est un peu effrayant, car à chaque trajet tout ce qui passe devant moi ne repassera jamais. Probablement n’aurais-je plus l’opportunité de faire cette route de nouveau, ou ils auront peut-être changé le décor. Aurais-je pu le faire ailleurs ? Sûrement.

J’ai essayé au mieux de vous expliquer mon cheminement jusque là, mais ce n’est pas fini, car j’ai eu une pile de photos à trier, une énorme pile, trop même. 1350 photos si cela vous intéresse. Cela doit paraître beaucoup pour obtenir une série de quinze ou vingt images, mais je vous assure que le paysage depuis un train roulant n’est pas un exercice aisé et que les résultats sont très irréguliers, ceci étant la principale raison de la masse accumulée.

Après pas mal d’essorage, il m’en reste 87, je n’ai pas voulu ici mettre une sorte de best-of; il y a des images que j’aime bien, d’autres qui font mieux fonctionner l’ensemble que celles que j’aime le plus, maintenant tout ça macère. J’ai suivi les conseils que Thomas évoque dans son livre ; imprimer un premier jet de tout ce qui me semble assez cohérent, et faire des paires, rejeter des trucs, éviter les doublons. (oui je résume beaucoup, si vous voulez en savoir plus lisez son livre).Ma meilleure arme a été le temps, un créneau court ne permet pas de se laisser aller, il faut cogiter sacrément pour finalement voir que le sujet est là, sous les yeux, inscrit sur les billets de trains et sur la carte. Pour le choix des photos aussi le temps est mon meilleur allié, maintenant plus rien ne presse.

Après ce petit périple, je ne saurais que vous conseiller d’essayer, de réessayer, de douter. Le matos n’a aucune importance, un D850 et un 24-70 VR II ne m’auraient jamais permis de faire le quart de mes photos dans les trains, et sans doute aucune dans les gares ou le métro.

J’aurais appris que le téléphone est redoutable, et tant pis pour les agrandissements poster. J’aurais aussi appris qu’à se concentrer sur un sujet typé reportage plutôt que photo de rue pure comme les séries que je fais parallèlement, ça laisse une certaine liberté. Hors des trains et des gares j’ai pris un sacré plaisir à prendre quelques paysages par exemple.

Enfin, faites toujours attention à ce que vous photographiez et qui vous photographiez, soyez intelligents et ne tentez pas le diable. J’ai dû formater d’urgence ma première carte afin de montrer patte blanche en cas de contrôle dans un marché, et sans carte de sauvegarde en doublon j’aurais fait la même; j’ai eu de la chance je n’ai pas été contrôlé et j’ai gardé toutes mes photos, mais se faire une frayeur avec 200 photos de gares et de trains dans le boîtier ça refroidit pas mal, surtout quand on ne sait dire que « bonjour », « merci », « train », « vodka », « bière », « eau » et « s’il vous plaît » dans la langue locale.

Surtout, ne mélangez pas les mots, même si ça peut paraître difficile. On entre dans un restaurant : erreur c’est un hammam. On devient « deux mecs qui sortent ensemble d’un hammam » pour les passants. (de ce pays qui n’a pas une réputation gay-friendly. C’est-pas-moi-qui-le-dit-c’est-le-président

Bref, soyez prudents lorsque vous voyagez. Bonne nuit !

Vous vous demandez ce que signifie le titre de l’article ? « Gare ferroviaire » en Russe.

Et je suis toujours incapable de le prononcer.

Toutes les photos de cet article sont © Rich Lem. Retrouvez d’autres photos hors-série sur mon profil instagram.

Military and his wife, Minsk

Photo de couverture : un militaire et sa compagne, Minsk, 2019, OnePlus6.


3 commentaires

Ajouter les vôtres

Un aspect auquel je n’avais pas pensé, que peut-on photographier à l’étranger, j’ai fais le tour du monde, je n’ai était embêté que parce que je photographié les militaires et les gendarmeries et casernes. En 2021 je pars pour 6 alois en Russie, je vais donc approfondir le sujet. Merci pour l’article 🙂

Laisser un commentaire


La période de vérification reCAPTCHA a expiré. Veuillez recharger la page.

Abonnez vous à la newsletter !

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles, directement dans votre boîte mail.
S'abonner
Je m'inscris !
close-link