Série d’autoportraits replaçant la photographie lifestyle néo-hippie cool au second degré. Instagram nous abreuve de ces images faussement naturelles qui n’ont pour influence guère plus qu’un mélange surfait entre catalogue de prêt-à-porter et vie fantasmée, le tout agrémenté d’un texte pseudo-philosophique souvent insensé et pompeux.
Et si les plus grands influenceurs placent ici et là des contenus les sponsorisant, je fais ici le strict contraire en imposant mon image à une célèbre marque de bière Belge.
Les textes publiés ici sont les originaux, écrits avec l’âme et le cœur et saupoudrés d’un bullshit pouvant ressembler à des publications existantes.
Aller au fond des choses, y trouver le meilleur. Au fond du bus, au fond de la classe, au fond du trou, au fond du bourguignonne, OFF ON Dubliner, au fond du ski.Écrire de la musique, vibrer les sons que l’on pense au travers d’un instrument, découvrir où la créativité peut mener, et enfin la partager.L’eau est une influence musicale majeure. J’y compose et je comprends instinctivement « La Moldau » de Smetana ou « Le Grand Bleu » d’Eric Serra. Je vis dans l’élément, par l’élément et l’intègre dans mon œuvre.Le road-trip est un mode de vie, de recherches en découvertes du vernaculaire, opposant ruralité et urbanisme, je traverse l’espace sur l’asphalte chaude de l’été. Le monde s’offre à moi, je m’offre au monde.*De l’épanouissement de la lecture à l’onirisme introspectif, j’assimile la physique quantique comme je lis Public, et m’endors Vedettes sur le bord face à la cheminée.Manger bio, éthique, local, veggie, dans l’amour et le partage, c’est le quotidien de tout néo hippie traveller. Mais le road trip est aussi un retour aux USA des fifties, et un dîner américain doit redonner du mooding pour avoir le flow idéal.La bière sous les étoiles, c’est un moment unique ou chaque bulle peut être matérialisée par la lumière stellaire. Je ne suis que levure et le monde est bière.Quand les fertiles champs de blé et de maïs, dorés par le soleil couchant, ont la couleur du délicat houblon de ma Vedett une connexion tellurique entre l’esprit et la matière s’opère et transcende le moment.L’eau laisse mon ombre passer, et me laisse flottant et superficiel. Tout ce qui ne flotte pas coule, sauf la lumière qui transperce nonchalamment l’eau d’un lapis-lazuli délavé et rebondit comme une boule de flipper.Les ponts relient les hommes, les ponts relient les rives, du pont du Gard au à celui de la baie de Porte Dorée, je sublime ma méditation par une note houblonnée et fraîche.Quand je regarde le soleil se coucher dans la mer, je relativise. Les rondistes n’ont-ils un jour pas été les complotistes honnis ? Et si tous avaient raison, et que la terre n’était qu’une hémisphère tournant sur elle-même ?
Si je prends la route et fais le tour du monde, je reviens au point de départ traînant derrière moi des souvenirs nouveaux. Je suis un remue-soleil.Jouer au bord de l’autoroute, sentir l’essence et voir les feux des camions me frôler me donnent l’énergie de la création, poussent la perception à son paroxysme et m’engagent, lunaires, à plonger dans l’œil de la route.
* Il est évident qu’il ne faut pas boire en conduisant, ceci est une mise en scène prônant la liberté. Et ce même si dans les films des années 50 ils ont l’air cool de s’en foutre, c’est à éviter sauf raison impérieuse.
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