De la rue à la mode

Photo de rue, photo de mode

Une curieuse envie m’a prise; mon terrain de jeu étant habituellement la rue, j’ai eu envie de m’essayer à un exercice quelque peu différent puisqu’il s’agit de photographies « de mode ». Mon cheminement avant d’arriver à la photographie de rue est classique, à commencer par le paysage qui permet de ne pas être contraint par le temps et les éléments extérieurs et ainsi d’approfondir la technique. Mais comment en arrivais-je à l’essai de la photographie de mode ?C’est une vieille histoire, le premier livre photo que j’ai acheté – avec plusieurs mois d’argent de poche à 15 ans, c’est dire si j’y tenais à ce livre – c’est Les Sixties de Richard Avedon, dont les portraits m’impressionnent encore aujourd’hui. Et pourtant je n’y connaissais absolument rien à la photo, je ne savais pas plus qui était Henri Cartier-Bresson que ce qu’est le dog-dancing. Ma vision n’était qu’esthétique de son travail, mais elle est restée dans un coin de ma tête jusqu’à l’an dernier, lorsque j’ai lu une courte biographie de William Klein m’apprenant qu’il était passé de la rue à la mode. Quels liens entre ces deux genres a priori si différents ?

Portrait of Marilyn Monroe
Marilyn Monroe par Richard Avedon en 1957, et pourtant les épaules sont alignées, son regard fuit, c’est centré. Une mauvaise photo diraient certains.
Vogue magazine cover
La couverture de Vogue, avril 1961, par William Klein – vous noterez l’usage de la désaturation partielle. (ahahah YES !)

Cet article vous donnera un condensé de mes recherches et lectures sur le sujet, puis mes essais, de l’idée du projet à l’édition. Enfin vous aurez le point de vue d’un modèle pro sur le rôle du photographe lors d’une session.

La photo de mode

La première étape a été de regarder la définition de « photo de mode » que nous donne Wikipedia (j’aurais pu en trouver une dans un livre, mais le copier-coller y est plus difficile).

« La photographie de mode désigne un genre de la photographie consacré aux vêtements et aux styles vestimentaires, parfois composés de pièces de haute couture, portées par des mannequins et réalisé par des photographes de mode. »

Trois composantes se détachent :

Les vêtements – à moins que la mode ne soit au naturisme

Les mannequins – sans eux une photo de mode naturiste devient un paysage

Les photographes de mode – qui n’en sont pas avant d’avoir déclenché la première fois.

Tout cela paraît simple, mais abstrait. Regardons ce qu’ont fait les ténors du genre; rien de plus facile, l’accès aux livres et à internet aident bien. Pour ne pas alourdir l’article je ne citerai que les plus marquants.

Bref historique

Je vais vous faire ici un historique hyper condensé de l’histoire de la photo de mode, et ce uniquement dans la méthode puisque c’est le sujet de l’article.

Le premier moyen de distribution de la photo de mode est la revue papier, dans laquelle elle remplace les illustrations au fur et à mesure que les techniques d’impression et de prises de vues s’améliorent. Les premiers à m’intéresser sont les frères Séeberger, Henri Louis et Jules, qui en 1898 photographie “Le porteur d’eau de Montmartre” – et oui c’est une photo de rue. Les trois frères, vont être parmi les premiers à photographier la mode en extérieur, ou tout du moins en conditions réelles : ils immortalisent la haute couture et le luxe lors événements mondains dès les années 1910. On peut donc y voir une première porosité entre la photo de rue et la photo de mode.

C’est durant l’entre-deux-guerres que les premiers photographes de mode directement affiliés à des revues vont révolutionner l’exercice, Cecil Beaton et Horst P Horst vont pousser du côté de la mise en scène et de la préparation en studio afin d’obtenir des images non plus uniquement descriptives mais artistiques.

A gauche, une photo de l’un des frères Séeberger vers 1920, même sujet, traitement différent à droite avec Audrey Hepburn par Cecil Beaton en 1963.

Enfin, après guerre, certains photographes de rue s’essaient à la mode – Brassaï et William Klein en tête – leur expérience dans la rue influence directement leurs travaux dans la mode.

Parallèlement d’autres restent dans le studio et la mise en scène, mais pour transcender la photo purement publicitaire de vêtements, et presque s’en servir comme prétexte pour évoquer d’autres sujets plus personnels comme le sexe ou la violence, je pense ici à Guy Bourdin et Helmut Newton.

L’intérêt que je trouve particulier de la photo de mode est qu’à l’origine ce n’est qu’une mise en valeur de produits – les vêtements – pour enfin arriver dans les plus grandes galeries d’art et les plus grands musées du monde. Et ce sont les seules photos de produit à avoir ce privilège : il n’y a pas autant de photographies de voitures ou de gastronomie qui en ont l’honneur.On peut différencier deux types de pratiques : en studio ou en extérieur, qui font montre dans chacun des cas de recherche, regardez par exemple ce qu’ont fait George Hoyningen-Huene et Guy Bourdin : le travail de mise en scène et le parti-pris artistique sont indéniables.

Guy Bourdin est adepte de la « découpe » de modèles, l’exemple ici est un noir et blanc mais son travail sur la couleur est remarquable.

Qu’est ce qui différencie la photo de mode d’autres photos de produits ? Commandées par les marques parfois de luxe, elles servent de vitrine et de publicité, il y a donc une popularisation imposée de ces photos au grand public et ce via différents médiums.On trouve effectivement de la photographie de mode dans les musées – pour les plus grands – dans les magazines dont certains ont vu passer les photographes les plus réputés, Vogue et Harper’s Bazaar en tête, sur les panneaux d’affichage ou encore dans les publicités. Car oui, même dans le prospectus Auchan ou Carrefour, au rayon vêtements, ce sont littéralement des photographies de mode. Peut-être pas les meilleures, mais je doute de l’effet bénéfique sur les ventes qu’aurait une série de David LaChapelle dans le catalogue de La Redoute rayon nuisettes.

Lectures

La pointe de l’actualité étant toujours, je pense, dans les revues spécialisées, j’ai acheté le dernier Vogue Paris histoire de me faire mon avis sur la chose.

Les 40 premières pages sont des publicités. QUARANTE PAGES DE PUB. Le magazine devrait être gratuit et les excédents des revenus publicitaires donnés aux lecteurs non ? Oui, le sommaire est à la 41ème page, cela montre bien l’intimité entre photographie de mode et photographie publicitaire, qui sont ici uniquement des photos de mode (si vous trouvez la formulation lourde, achetez le magazine et vous comprendrez).

Concernant les produits, j’y trouve de la haute couture en grande majorité : Gucci, Céline, Dior, Saint Laurent, Chanel, Burburry et autres : le tour des Grands Magasins en quarante pages. Une photo m’intéresse plus que les autres, celle de Lancôme pour son parfum « La nuit Trésor » : une double page avec le nom et la photo du flacon à gauche et le portrait d’un couple à droite. Je vais chercher dans la revue d’autres publicités de parfums : The Harmonist, Paco Rabanne, YSL, toutes ont une forme semblable : le flacon et le nom, et un portrait.

En quoi est-ce intéressant ? C’est que les vêtements, ça se porte et ça se voit, mais un parfum est logiquement impossible à représenter visuellement. Le flacon ne suffirait-il pas, lui qui symbolise le visuel de la marque ou du créateur ? D’un point de vue purement logique, il pourrait – le client en magasin et le retrouve aisément – mais l’image du flacon n’a pas systématiquement de lien avec le nom. Je prends exemple sur « L’interdit » de Givenchy : le flacon cylindrique rose pâle n’évoque pas particulièrement d’interdit, même si je doute que coller un sticker « sens interdit » dessus eût été une bonne idée. Changer de nom ? Non, ce n’est pas le visuel qui doit prévaloir sur la création du parfumeur. Donc il faut une image forte appuyant le nom : ici un portrait féminin dans le métro parisien, dans le noir quasi complet – seul son visage est éclairé, cela laissant une part de mystère nocturne sensuel autour de l’interdit.

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L’interdit, Givenchy. Tous droits réservés, image affichée à but pédagogique.

Pour aller plus loin dans le registre, je dégote le livre Vogue Covers aux éditions Ramsay (dont le lien vous permet d’en voir une partie) qui, comme le titre l’annonce, recueille une centaine de couvertures mythiques, et donc des photos emblématiques – ainsi que quelques unes dessinées par Sempé ou autres.
J’en reviens à ce que m’apprend la lecture sur la pratique de la photographie : le rôle du portrait domine celui du produit. Vous me direz que c’est le rôle des égéries, oui mais je peux vous assurer que la majorité des portraits dans ces images ne sont pas des actrices archi-connues (oui, je pars du postulat que si je ne les connais pas, la cliente moyenne ne les connaîtra sans doute pas non plus, excusez ma méthode pas scientifique pour un sou).
Et le portrait dépasse le clivage entre studio et extérieur que j’ai établi auparavant, il est omniprésent; la photographie de mode est donc avant tout une affaire de portraitistes et de metteurs en scène.
Pratiquant la photo de rue, c’est naturellement dans ce décor que j’allais y faire mes expérimentations – et tant mieux je n’ai pas de studio à disposition.

Essais

Préparation

J’ai contacté Gaëlle, styliste et créatrice de mode Lilloise, qui avait de nouveaux foulards à présenter. Nous avons convenu qu’elle jouerait le modèle – je n’ai pas ces prétentions et ses foulards s’adressent plutôt à un public féminin – et moi le photographe, tout va bien.

La première étape est de trouver un spot, elle s’en est chargé : une petite rue que je n’avais jamais vue, très calme, avec un certain cachet mais pleine d’arbres et assez sombre.

De mon côté, j’ai préparé le matériel. J’en parle rarement parce que chacun est assez grand pour faire son sac seul, mais là il y a plusieurs choses à dire : j’ai pris mon fidèle 23mm Fuji (équivalent 35) et, vu que l’exercice se portait sur du portrait, un 80-200 f/4 Canon fd, qui s’adapte sur mon boîtier et ne perd que l’autofocus. J’utilise peu cette combinaison, mais en portrait il y a un rendu assez doux que je trouve agréable. Enfin, j’ai pris un flash Yongnuo qui ne fonctionne qu’en manuel sur mon boitier actuel.

Photos

Tout est prêt, mais que faire ? J’ai jamais vraiment « dirigé » quelqu’un, et je ne sais absolument pas ce que je dois conseiller.

Je procède par élimination, mes soucis techniques ne regardent que moi, je m’arrange pour trouver un fond assez neutre et où il y a un minimum de lumière.

Ensuite j’ai deux choix, le mouvement ou le portrait posé. J’essaye un peu de tout, avant de comprendre que le mouvement dynamise le vêtement. C’est là que je me maudis d’avoir pris un 80-200 pas très lumineux, pas stabilisé, et dont je dois faire la mise au point à un endroit donné avant que Gaëlle ne passe. Cela m’oblige à faire de la rafale en filé, et annonce un gros surplus de travail à l’édition.

L’avantage de prendre son sujet en déplacement, c’est qu’il n’y a pas trop de consignes à donner, choisir deux points, et donner la vitesse et l’attitude par des choses concrètes : “T’as plus un clope, tu dois aller au tabac et il ferme dans deux minutes”, “Tu sors du kébab après avoir pris deux menus et t’as rien de prévu” et autres phrases qui aident à jouer un rôle.

En faisant quelques portraits, je reprends la même méthode : “Regarde à droite, le bar vient de fermer et ton verre est vide” etc.

Il n’en faut pas trop finalement, une phrase qui presse, une qui ralentit, une pour la tristesse, une pour la joie, une pour une moue blasée, le champ lexical ne dépend que de l’humour que vous pouvez partager avec le modèle.

Edition

Le travail d’édition est assez fastidieux, et ce à cause de ma préparation matérielle bancale en partie qui m’a obligé à faire de la rafale pour déjouer les soucis de mise au point et de vitesse de l’objectif.

Je remarque aussi que je ne peux pas travailler en noir et blanc, sans quoi les foulards sont tous gris. D’ailleurs, la complémentarité des couleurs est assez importante, je retiens pour la prochaine session.

Leçon

Fort de cette première expérience, nous faisons une seconde session dans une rue passante du vieux-Lille, et cette fois le zoom 18-55 Fuji remplace à merveille l’antique Canon qui m’a ralenti la fois précédente.

J’essaye de varier les passages, par exemple en marchant à reculant et en photographiant en contre-plongée, en conservant le maximum de naturel dans les poses et démarches.

L’édition est plus rapide, même si j’ai encore plus de photos, puisque je sais maintenant lesquelles lui ont le plus plu la première fois. 

Outre l’essai du portrait, la dynamique de ces deux sessions m’a plu et je serais prêt à tenter l’expérience de nouveau, et j’ai pas mal de nouvelles idées à exploiter comme par exemple jouer sur les formes des bâtiments et les faire répondre aux vêtements. Pour débuter je n’ai pas voulu sauter d’étapes, plagier Guy Bourdin aurait sans doute été un immonde échec, elle n’étant pas modèle pro et moi n’étant pas photographe de mode ou portraitiste.

Entretien

Je vous propose maintenant un petit entretien que j’ai eu avec Mary-Astrid, qui a été durant 10 ans mannequin pro orientée photo. Elle tient aussi le blog Slice of Fashion Life sur lequel elle a décrit l’envers du décor du monde de la mode, notamment le diktat de la maigreur – qu’elle a à moult reprises dénoncé dans la presse. Vous y trouverez également pas mal de conseils sur le portrait en studio ou la confection d’un portfolio par exemple, n’hésitez pas à y jeter un œil.

Salut Mary, pour commencer, peux-tu me dire avec combien de photographes tu as travaillée en tant que modèle ?

Hello ! C’est super compliqué de répondre à cette question… Avec plus de dix ans de mannequinat à mon actif, et au début quasi un par jour pour me constituer un book viable, j’ai rencontré énormément de gens. Entre les tests, les photographes des plateaux, les photographes des coulisses, je dirais au moins 200. Sachant que j’ai régulièrement retravaillé avec certains. Aujourd’hui je ne sais même plus exactement te dire combien de disques durs j’ai en ma possession pour stocker l’ensemble de mes archives photos, tant il y en a ! Heureusement, il y en a certains que j’aimerais oublier !  

J’imagine qu’il y a des différences entre une séance de portrait en studio et une séance en extérieur avec de nombreux figurants, le rôle du photographe est-ce il de guider totalement les sujets dans leurs positions et attitudes ? Laisse-t-il une marge de manœuvre ?

Personnellement je n’aime pas être guidée. J’aime réagir de moi même à chaque coup de flash. J’ai appris comme ça et j’ai appris par moi même en regardant des magazines et des shootings photos sur Fashion TV (une chaîne pas très glorieuse mais qui parfois peut bien aider quand on débute dans le métier !). Parfois on me demande même d’arrêter de proposer des poses car je réagis trop vite aux déclenchements. Il m’est arrivé de tomber sur un photographe qui venait placer mes mains, mon visage, mon cou, mes jambes.. J’ai détesté ! J’ai l’impression qu’il cherchait à reproduire un tableau qu’il avait en tête, et ça ne ressemblait en aucun cas à une collaboration : ce qui pour moi est l’essence même d’une photo, le travail en équipe.

  • portrait fashion photography
  • fashion photography in a studio
  • street fashion photography

En studio par Cécile Rogue, dans les rues de Londres par Jean-Laurent Gaudy, portrait (je n’ai pas le nom du ou de la photographe).

Y a t il des demandes récurrentes des photographes qui agacent les modèles lors d’un shoot ?

On ne commence pas d’emblée à shooter. On prend souvent le temps de prendre un café ensemble, de discuter, d’échanger sur nos envies et nos fonctionnements. Tout en ayant au préalable échangé par email sur nos souhaits respectifs si il s’agit d’un test photo. Si c’est un job pour lequel on est payé, dans ce cas c’est différent, on fait ce qui est demandé. Ce qui est assez agaçant, je trouve, c’est quand on arrive sur le plateau comme mannequin et que la lumière n’est pas installée, alors qu’on a passé 2h au maquillage/coiffure… C’est selon moi, une perte de temps, même si j’ai bien conscience que chaque fille reflète la lumière différemment. Quand ça prend dix minutes, pas de soucis, mais il m’est déjà arrivé que ça prenne plus d’une heure et sous les projecteurs, on doit ensuite repasser au maquillage car tout a bougé …  

J’imagine bien qu’il y a une différence entre shooter un modèle débutant ou un modèle pro, et que la connaissance entre celui-ci et le photographe peuvent influencer le bon déroulement : quels conseils donnerais tu à un photographe débutant la mode et le portrait dans son travail avec les modèles ?

Il faut shooter, shooter, shooter et… shooter ! Plein de profils différents, des filles qui osent bouger et d’autres qui n’osent pas. C’est comme ça qu’on apprend à travailler avec différents profils. Perso, j’ai besoin de bouger beaucoup pour proposer des poses et attitudes. Il y a des filles qui bougeront peu et qui donneront aussi des choses très fortes ! Certaines connaîtront parfaitement leurs corps et ce qui les met en valeur, d’autres pas. Mais je pense que la clé principale c’est de mettre à l’aise la personne qu’on photographie, sinon, elle restera figée et ne donnera pas le meilleur d’elle même.

Conclusion

Vous le savez sans doute déjà, mais la photo ne s’invente pas : regardez ce que les autres ont fait ! Bien sûr, pas la peine de vous attarder sur les profils 500px et instagram de globe-trotters-HDR-selfies, mais des artistes ayant dominé le domaine que vous pratiquez ou souhaitez pratiquer. C’est encore plus vrai dans la mode, où certains éléments peuvent paraître étranges de prime abord. J’avais par exemple un avis très négatif sur les modèles aux poses alambiquées, après de nombreuses observations et réflexions c’est pourtant un simple pied de nez à la « photo catalogue de vêtements dans laquelle tout le monde se reconnaîtra », c’est placer par ce biais la photo de mode sur un piédestal visuel.

Sur la pratique, l’exercice m’a plu et j’aimerais assez essayer des images plus graphiques avec des jeux de couleur, si l’occasion se présente je la saisis avec plaisir.

Enfin, n’oubliez pas que l’humour est le meilleur moyen de communication avec votre sujet et comme dit Mary :

shootez, shootez, shootez !

Les photos sont toutes sous copyright et appartiennent à leurs auteurs inscrits en légende. Lancôme, je n’ai pas eu de réponse de votre service communication, si ma publication vous dérange n’hésitez pas à me contacter que je la retire. Les photo sans inscription sont les miennes. Un grand merci @Mary-Astrid pour son aide, et le prêt virtuel de ses photos !

6 commentaires

Ajouter les vôtres

Article très instructif et qui ouvre des perspectives sur une pratique de la photo mal considérée … Ça donne des idées 😋

Merci beaucoup; effectivement le sujet me paraissait de prime abord hyper publicitaire et très formaté, mais il est finalement très créatif et donne envie d’essayer pas mal de choses 🙂

Je ne suis pas du tout interessé encore par la photo de mode, mais l’article m’a absorbé. C’est génial de se dire qu’il y a autant d’univers dans chaque pratique de chaque medium… ça fou le tournis.

Je t’avoue que c’était ce qui m’attirait le moins dans la photo, et pourtant en creusant il y a du boulot !

Salut,

Super article, l’angle est intéressant.
Pour compléter, même si tu dis que tu n’as volontairement pas cité tous les grands du style, je pense qu’il faut parler de Saul Leiter, car il illustre à merveille le lien « photo de rue photo de mode ».
Dans le livre « All about Saul Leiter », il y a de superbes exemples.
Bravo encore pour ton travail.

Alex

Merci beaucoup ! Oui je suis totalement d’accord, et si je ne l’ai pas cité c’est que je n’ai appris que récemment que Saul Leiter avait fait de la mode, et c’est clairement un exemple à prendre en compte !

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